« Miles Halter a seize ans et n'a pas l'impression d'avoir vécu. Assoiffé d'expériences, il décide de quitter le petit cocon familial pour partir loin, en Alabama au pensionnat de Culver Creek. Ce sera le lieu de tous les possibles. Et de toutes les premières fois. C'est là aussi, qu'il rencontre Alaska. La troublante, l'insaisissable et insoumise, drôle, intelligente et follement sexy, Alaska Young. Qui es-tu Alaska? est LE roman de l'adolescence: les amitiés fortes, l'amour, la transgression, la soif de connaissance et la fondamentale quête de sens. La vie explose dans ce livre qui fait rire et fondre en larmes l'instant d'après et qu'on voudrait ne jamais finir. »
Mon deuxième John Green, mais le premier dans mon cœur.
« Qui es-tu Alaska?» n’est pas une histoire d’amour entre un homme, une femme, ou encore un peuple avec un pays.
Non. Même si l’Alaska c’est trop wao et que j’adorerais y aller de mon vivant : ce livre ne parle de l’amour d’un pays, d’une contrée.
Il parle d’une fille, qui s’appelle Alaska (« Aaaaah d’accord ! ») et d’un mec qui s’appelle Miles. Sinon y a aussi Chip (pardon « le Colonel » plutôt), Takumi et Lara.
Miles, à l’aube de ses seize ans a décidé d’aller en pensionnat au lycée Culver Creek, en Alabama et de quitter sa Floride natale et ses « quelques », « peu » et même en un sens « inexistants » nombreux amis et sa famille.
Le voilà parti en quête du grand « Peut-Etre »…
Pendant sa scolarité il rencontrera le Colonel, Takumi, Lara mais aussi et surtout ; Alaska.
Alaska, la jolie fille aux formes généreuses, qui aime la poésie, piocher des livres dans la « bibliothèque de sa vie », mettre en place des « blagues » avec le colonel, grande féministe mais aussi emprunt a beaucoup de mystères...
Ayant lu nos étoiles contraires en me disant « bon, ça va être un truc d’ado pré-pubères j’le sens. » en effet ça l’était, mais ça se lisait super bien, avec addiction (une addiction de bouquins d’amour etc quoi… Pas une addiction à la Gillian Flynn ! – Cette addiction-là n’est pas détrônable !)
JE PEUX DIRE que, « qui es-tu Alaska ? » c’est un peu pareil mais en beaucoup, beaucoup mieux.
Je me suis beaucoup plus attachée aux personnages, à l’histoire et m’y suis plus retrouvée en tant d’adolescente (au fond j’le suis encore un peu – 21 ans ça va !) au niveau des questions qu’ils se posent, les émotions traversées etc...
Pour le personnage d’Alaska par contre j’étais un peu entre deux sentiments … En effet son côté fille mystérieuse, que beaucoup aiment bien, un peu décalée m’as bien plu. Cependant son côté allumeuse style « t'es mignon mais j’aime mon mec » j’me disais mais putain ta gueule et choisi ! Elle m’énervait un peu pour ce côté « je maîtrise tout » mais en même temps je capte pas que j’peux faire du mal aux autres.
Tout comme le fait qu’elle dise qu’elle ait trouvé une copine au Colonel et qu’elle en trouvera une à Miles… J’me disais, mais occupe-toi de ton cul merde ! Trop en mode je suis la princesse de la ville, pousse toi je passe !
MAIS BON, dans le livre on sent que les personnages éprouvent eux aussi cette ambivalence de sentiments à l’égard d’Alaska ! Donc je me réconforte en me disant que j’ai bien cernée le personnage et que John Green écrit foutument bien même si ses romans ont cette allure un peu « romans pour ados ».
Ce roman m’as d’ailleurs beaucoup fait penser au film le « cercle des poètes disparus » de Peter Weir.
Ce roman c’est aussi purement est simplement une histoire sur l’amitié, l’amour, la loyauté, la confiance, les rapports humains quoi ! C’est aussi l’essai désespérer de comprendre, de cerner Alaska… Mais au fond le fait d’essayer de cerner « L’autre » avec un grand « L » (ou un grand « A » au choix…)
« Il croyait les tiroirs égaux devant l’Eternel et les remplissait du premier truc qui voulait bien rentrer dedans. » p 32
« Et rêver l’avenir permet de continuer, sauf qu’on ne passe jamais à la réalisation. On se sert de l’avenir pour échapper au présent. » p 109
« Alors je suis retourné dans ma chambre et je me suis écroulé sur mon lit, en me disant que si les gens étaient de la pluie, j’étais de la bruine et elle, un ouragan. » p 170
En bref « qui es-tu Alaska ? » c’est une belle histoire, une histoire de vies qui se croisent, se rejoignent, de mystère, d’amitié, d’amour…
Un livre lu en 3 Jours, avec de beaux passages qui m’ont fait voir John Green d’une façon différente du cliché dont je l’avais entouré malgré moi, « l’écrivain qui écrit des trucs vus et revus pour ados. »
J'ai vu que le film sortira d'ici 1 an aux Etats-Unis ! Pendant ce temps à moi "La face cachée de Margo" dont le film sortira en Août 2015 si je ne me trompe pas ! John Green tu m'as eu !
Note Babelio : 3/5
Ooh ça m'énerve qui l'adaptent en film >< J'ai peur qu'ils gâchent toute "l'ambiance"
RépondreSupprimerC'est vrai que ce film a un petit air du cercle des poètes disparus ^^
Tout pareil ! Dun côté japprehende mais dun autre j'ai trop envie de voir c'que ça donne ! Tout en me disant que ça va me faire oublier ma vision que j'avais des personnages du lieu etc ..
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RépondreSupprimerCe livre est magnifique ! Je ne suis pas très fan des romans dont l'histoires ce passe dans la vie de tous les jours, mais celui là m'a vraiment marquée. Depuis je lis pleins d'autres romans du même genre ^^
RépondreSupprimerJe suis comme vous, j'appréhende la sortie du film car j'ai peur qu'ils n'arrivent pas à recréer l'ambiance du livre :/ Mais bon on verra bien ^^
Au passage ton blog est génial ! :D
Oui hâte de voir s'ils l'adaptent au cinéma :D ! Merci c'est gentil :D !!!
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